Bonjour,
Il y a une semaine, j'ai sortie mon deuxième roman en auto-édition !
Bonjour,
Il y a une semaine, j'ai sortie mon deuxième roman en auto-édition !
Je tiens tout d’abord à remercier l’autrice pour m’avoir envoyé son livre en SP. Bien que ce soit une romance et que ce n’est pas mon genre préféré, j’avais très envie de découvrir ce roman. Il raconte l’histoire de Jennika, une orpheline sourde qui vit dans sa bulle, et Thomas, un jeune homme célèbre et au devant de la scène, qui vont découvrir qu’ils sont destinés l’un à l’autre.
Il s’agit d’une romance mais elle est loin de ressembler aux autres du même genre parce qu’elle est originale. Dans ce livre, vous ne retrouverez aucun cliché des romances, aucune trope du genre, mais des thématiques fort intéressantes. En effet, on parle de surdité, sujet peu abordé dans la littérature, de deuil, sujet que j’aime lire, et surtout, de destin, d’âme-soeur. Et c’est une romance pleine de douceur, belle et romantique.
En ce qui concerne les personnages, on en a peu de personnages principaux. Il y a juste Jennika et son grand-père avec qui elle vit. Du côté de Thomas, il y a sa famille, son père riche homme d’affaires, ses trois frères de son âge qui apportent beaucoup de fraîcheur à l’histoire. J’ai aimé tous les personnages, excepté Thomas que j’ai eu du mal à comprendre et donc à m’y attacher.Il apparaît souvent comme un homme torturé qui subit sa vie alors que c’est lui qui l’a choisi.
Mon plus gros point négatif, c’est que j’ai trouvé l’histoire très lente, presque ennuyante. J’ai mis plus d’un mois à finir ce livre tellement j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Par contre, j’ai adoré l’écriture de l’autrice. C’est rare que j’y prête attention, et là je l’ai fait et c’est ce qui m’a donné envie de terminer ce roman.
Pour conclure, même si j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, j’ai aimé les thèmes abordés et l’originalité de cette histoire. Et j’ai adoré le style d’écriture.
Ma note : 13/20
En 2022, j’ai été diagnostiqué d’une maladie neurologique. Et deux ans plus tard, j’ai accepté d’être en fauteuil roulant. Au départ je ne voulais pas parce que j’avais peur du regard des gens et de tous les aspects négatifs d’en avoir un. Depuis 2022, j’étais porteuse d’un handicap qui n’était visible que si je décidais de le montrer, que je pouvais encore cacher. Mais être en fauteuil roulant, c’était révéler mon handicap. Je l’avais déjà accepté au fond de moi mais je n’étais pas prête à l’accepter devant tout le monde.
Puis j’ai compris qu’avoir un fauteuil roulant c’était m’aider moi même. C’était me permettre de refaire des choses que je ne pouvais plus faire, des choses simples comme sortir acheter une paire de chaussures ou de me déplacer chez moi sans demander de l’aide à quelqu’un. Et des choses plus chouettes, comme aller au restaurant ou au cinéma. Des choses qui me manquaient sans que je m’en rende compte.
J’ai enfin compris qu’avoir un fauteuil roulant ce n’était pas une honte, que je n’avais pas besoin de le cacher. Certes, il y a des personnes qui te voient différemment dès qu’ils découvrent le handicap. Je me suis rendu compte que je ne voulais plus de ces personnes dans ma vie. Je ne veux plus me cacher.
Je m’accepte telle que je suis et si tu ne fais pas la même chose c’est ton problème, pas le mien. Aujourd’hui, je suis plus heureuse depuis que j’ai un fauteuil roulant. Je suis redevenue moi-même, et ça me fait le plus grand bien.
J’écris cet article pour tous ceux qui n'osent pas se montrer comme ils sont, qui ont honte de leur corps ou de leur passion. Cessez d’avoir peur du regard des gens parce que quoi qu’il arrive, ils vous jugeront alors autant que ce soit pour ce que vous êtes réellement.
Coucou,
Je n'écris que ponctuellement sur ce blog, mais il faut absolument que je vous annonce que j'ai écrit un roman, que je l'ai publié et qu'il est disponible partout !
Il faut savoir que de mes 8 ans à mes 16 ans, chaque année je me disais amoureuse d’un nouveau garçon. Il ne se passait absolument rien avec ce garçon, la plupart du temps il n’était même pas au courant. J’aimais être amoureuse en secret, même à mes copines je ne disais rien, seule ma sœur était au courant. Mais quand je suis entré au lycée, j’ai brusquement cessé de craquer pour le premier venu, je ne sais pas tellement pourquoi. Je me suis juste complètement désintéressé. A cette même période, j’ai lu un roman qui disait qu’il y avait deux types de fille : celles qui avaient leur première histoire au lycée et celle qui l’avaient à la fac. Je me suis tout de suite placé dans la deuxième catégorie. Franchement les mecs étaient ma dernière préoccupation, le plus important à l’époque, c’était le bac.
Quand je l’ai obtenu, je suis partie à la fac dans une autre ville et là j’ai hyper mal vécu mon célibat. En fait, ce n'était pas vraiment le célibat que je vivais mal, c’était le fait de n’avoir jamais rien connu. Je ne comprenais pas pourquoi ça arrivait à plein de filles de mon âge et pas à moi. Je me demandais sans cesse ce que j’avais en moins ou en trop pour que je sois encore célibataire. Mais le truc c’est que je n’avais pas juste envie de me mettre en couple, j’avais envie de vivre une véritable histoire avec un mec bien. Avoir un copain pour ensuite avoir un ex, très peu pour moi.
J’ai continué puis fini mes études. J’ai même travaillé (en alternance) mais niveau garçon rien n’a changé. Aujourd'hui j’ai 25 ans et je n’ai jamais été en couple alors que mes proches sont mariés avec enfant ou enfant à naître et je le vis super bien. Il y a pas très longtemps j’étais sur un site de rencontre, et je parlais avec des mecs. Et à chaque fois qu'arrivait le moment où je disais que je n’avais jamais été en couple, on me demandait pourquoi. Sur le moment c’était une question qui m’angoissait mais finalement j’ai réalisé que c’était une question stupide. Personne ne demande à quelqu’un pourquoi il est en couple (ou marié) alors pourquoi poser la question aux célibataires ?
C’est comme si on faisait culpabiliser les gens de ne pas être en couple, comme si on devait se sentir mal, être honteux ou quoi. Mais je vais vous le dire, moi je le vis bien et je n’ai pas honte. J’ai passé quelques années à le vivre mal et à angoisser mais cette période est révolue. Et oui, j’ai 25 ans (bientôt 26) et je n’ai jamais été en couple mais je ne vois pas en quoi c’est un problème. Je suis heureuse alors on s’en fout non ?