samedi 3 juin 2023

Un printemps de Marie Le Cuziat

 


"Une journée rien qu'avec elle, c'était doux comme dans le creux de son cou."

Avant de commencer cette chronique, je tenais à remercier Babelio ainsi que les éditions Milan pour avoir reçu ce livre dans le cadre des masses critiques. Un printemps raconte l’histoire d’Angèle, 13 ans, qui ne parvient pas à se remettre de la mort de sa grande sœur. Elle décide alors d’écrire (presque) tous les jours dans un agenda.

Et cet agenda, c’est le roman un printemps. La couverture verte brille par sa simplicité, et les pages sont lignées comme dans un agenda. Et le mieux c’est qu’il y a un fil doré intégré au livre qui sert de marque page. En ce qui concerne le fond, j’ai bien aimé ma lecture sans la trouver transcendante.

L’intrigue est toute simple, et amplement suffisante. C’est une lecture jeunesse, facile à lire et sans prise de tête malgré la thématique du deuil. Et c’est pas plus mal. J’ai adoré le style d’écriture vraiment. Ce roman très fluide se dévore et est presque trop court.

On a envie d’en savoir plus sur le personnage d’Angèle, mais aussi sur sa sœur décédée et sa famille de manière générale. C’est le point négatif du roman, l’intrigue reste superficielle dans le sens où elle ne va pas au bout des choses. Ce roman ne fait qu’effleurer des sujets et ça c’est dommage.

Le deuil, en revanche, est bien abordé. On est vraiment dans la tête d’une enfant de treize ans qui a perdu sa grande sœur. L’histoire reste touchante mais malheureusement elle n’est pas marquante et n’a rien d’exceptionnel.

Note : 14/20

vendredi 12 mai 2023

Le premier qui meurt à la fin d'Adam Silvera


" Et voici la vérité que personne ne veut admettre quand la mort se pointe, ou quand on est encore en plein deuil : tant qu'on existe, ça veut dire qu'on respire toujours, et si on respire toujours, ça veut dire qu'un jour on recommencera à vivre."

Le premier qui meurt à la fin est une préquelle du roman Et ils meurent tous les deux à fin, roman que j’avais adoré. C’est donc avec plaisir que j’ai acheté puis lu ce livre. Dans cette histoire, on va suivre Valentino et Orion, deux garçons qui vont se rencontrer un peu avant minuit à Time Square lors du lancement de death-cast. C’est un programme révolutionnaire capable de prédire la date exacte de la mort de tous ceux qui se seront inscrits, et de les appeler pour leur dire que ce jour est leur dernier jour, leur jour final. Valentino et Orion s'inscrivent tous les deux mais seul l’un d’eux est appelé par death-cast.  

L’intrigue est très similaire de celle d'Ils meurent tous les deux à la fin, et par conséquent tout à fait plaisante. Mais cette fois-ci, on découvre deux nouveaux personnages. Valentino qui vient tout juste d’emménager à New-York pour lancer sa carrière de mannequin et Orion qui a une maladie cardiaque. Ces deux personnages m’ont plu, et m’ont touché pour des raisons différentes.  J’ai adoré voir la naissance (et la fin) de leur histoire d’amour. Si je n’aime pas particulièrement les romances, les histoires d’amour d’Adam Silvera me font fondre. 


J’ai adoré l’écriture de l’auteur et la narration à plusieurs points de vue. Bien sûr, on a celui de Valentino et d’Orion, mais aussi celui du créateur de death-cast qui est très intéressant. Mais on a aussi le point de vue d’autres personnages plus ou moins importants dans l’histoire. 


En somme, j’ai beaucoup aimé ma lecture même s' il y a deux points négatifs que je dois souligner. Le premier est l’émotion, comme elle était présente tout au long du roman, je m’attendais à une fin déchirante et je ne l’ai pas eu et ça c’est dommage. Le second point c’est la longueur du roman. Il fait un peu moins de 600 pages, et je ne trouve pas que toutes les pages sont nécessaires. J’irai pas jusqu’à dire qu’il y a quelques longueurs mais presque.


Pour conclure, ce roman fut une belle lecture que je recommande.


Note : 15/20

lundi 8 mai 2023

La rue qui nous sépare de Célia Samba

 


Ce roman raconte l’histoire de Noémia, 19 ans,  et Tristan, 21 ans, qui s’attire mutuellement. Mais voilà ce n’est pas une romance ordinaire puisque Tristan est sans abri. Lectrice confirmée de littérature Young Adult, j’évite scrupuleusement les romances qui sont souvent bourrées de clichés. Ici, ce n’est absolument pas le cas et c’est rafraichissant. On a une romance complètement inhabituelle qui nous fait découvrir le monde de la grande précarité des SDF. On a tous déjà croisé un mendiant au bord d’une rue, on l’a ignoré ou pas avant de retourner vivre notre vie pleine de confort. On prend rarement le temps de penser au quotidien de ces personnes-là, et ce livre nous le permet.

Pendant une lecture, nous sommes dans la peau d’un mendiant en plein hiver qui doit combattre le froid, la solitude, le regard des gens. Mais la précarité n’est pas le seul thème abordé dans ce roman. En effet, on a droit aux thématiques grave de la drogue, de l’alcool, de l’harcèlement et même de la prostitution. C’est pour cette raison que ce roman sort de l’ordinaire, il se révèle très intéressant, fort touchant et bouleversant.

A côté de ça, les personnages principaux sont légèrement agaçants parce qu’ils ne cessent de se poser des questions sur ce qu’ils devraient faire ou non. Au début, c’est vraiment fatiguant mais au final c’est tout-à-fait compréhensible donc pas si gênant. Les personnages secondaires sont assez intéressants et leurs intrigues personnelles mériteraient d’être plus développées. 

Ce roman est plutôt facile à lire, les chapitres sont courts et fluides. Les points de vue alternent entre Noémia, Tristan mais aussi d’autres personnages plus ou moins importants. Dès le début, on a envie d’en apprendre plus, d’en lire plus. Noémia comme Tristan cache de lourds passés qu’on meurt d’envie de découvrir. On se demande ce qu’il s’est passé pour que Tristan en arrive là, comment les deux personnages vont nouer une relation malgré la société, leur statut qui les sépare. Et puis surtout comment cela va-t-il finir ?

L’auteur fait ainsi preuve d’originalité en nous proposant deux fins alternatives. L’une est plus probable, peut-être plus réaliste mais aussi plus rapide. Si elle conclut l’histoire entre nos deux personnages principaux, elle ne met pas fin aux intrigues des autres personnages et ça c’est dommage. L’autre est beaucoup plus complète et développée et a le mérite de mettre un terme à toutes les intrigues. Je dois avouer que le principe de fin alternative me dérange un peu parce que j’estime qu' un auteur  doit prendre position en ne choisissant qu’une seule fin possible. Mais cette double fin nous permet de choisir celle que l’on préfère et c’est peut-être pas plus mal.

Pour conclure, La rue qui nous sépare est une romance originale qui aborde des thèmes importants mais le principe de fin alternative est, à mes yeux, assez lâche. C’est mon seul regret mais ça reste tout de même une lecture que je vous recommande.

dimanche 1 janvier 2023

Plus haut que les flammes de Louise Dupré

Plus haut que les flammes est un livre de poésie écrit par Louise Dupré après sa visite aux camps d’exterminations d’Auschwitz et de Birkenau. Ce livre est divisé en quatre parties numérotées en chiffres romains qui ne portent pas de titre. Le recueil est composé de poèmes en vers libres qui ne riment pas. Les vers sont courts, les strophes également mais le livre est grand.



Un sujet fort

;Ce qui rend ce recueil de poème si particulier c’est son sujet fort et poignant. Le thème prédominant est l’extermination des juifs et plus particulièrement les camps d’exterminations : « à Auschwitz on exterminait / des enfants » (p. 16). Louise Dupré revient avec émotion sur les actes terribles qui ont été commis à cette époque « pluies d’obus lancés / sur les villes / comme des œufs » (p. 19) et surtout ce qu’il en reste, sur le souvenir impérissable qu’on veut pourtant oublier. Comment vivre après un tel drame ? Comment élever un enfant qui ignore ce qu’il s’est passé comme si de rien n’était, comme si des hommes, des femmes et surtout des enfants n’étaient pas morts à Auschwitz ou à Birkenau ? Ce sont toutes les questions qu’évoque Louise Dupré dans ce recueil.

De plus, Louise Dupré accorde une place importante à Francis Bacon. Son nom est mentionné à plusieurs reprises dans le recueil, dans presque toutes les parties. Francis Bacon est un peintre anglais réputé pour peindre la violence, la cruauté, la tragédie dans ses triptyques. Dans l’œuvre de Louise Dupré, il représente l’horreur du souvenir d’Auschwitz et Birkenau ( « dans le regard crucifié / de Francis Bacon » p. 40).


La figure de l’enfant

Dans tout le recueil, il y a la présence d’un tu « tu ne parviens pas / à détruire la douleur » (p. 62). Ce tu renvoie à une mère qui essaye d’élever son enfant innocent et ignorant le passé qui la hante : Auschwitz et Birkenau. Des images qu’elle n’arrive pas à oublier, et peut-être même qu’elle a peur d’oublier. Des images de « biberons cassés » (p. 17) qui appartenaient à des enfants exactement comme le sien.

L’enfant a une place très importante dans le l’œuvre de Louise Dupré. En effet, c’est tout d’abord une figure d’espoir, c’est la jeunesse qui n’a pas connu les camps d’exterminations. L’enfant, c’est l’après Auschwitz et Birkenau, l’après souffrance, l’après douleur. C’est le symbole du renouveau, de l’avenir. Mais l’enfant, c’est également la madeleine de Proust, c’est l’élément qui fait revivre le souvenir : « une seule caresse / de l’enfant / dans tes bras // porte en elle tous les minuscules / vêtements d’Auschwitz / et les biberons cassés » (p. 69).

Plus haut que les flammes

Le titre du recueil provient de la volonté des personnes ayant connu Auschwitz et Birkenau, y compris Louise Dupré, à oublier ce passé douloureux, à créer « des ponts-levis / des îles / improbables // des échelles / plus hautes que les flammes» (p. 25) pour s’échapper de ce souvenir terrible et continuer à avancer malgré tout. D’ailleurs, cette volonté de continuer à avancer, «de continuer/à danser» ( p. 106) tient une place importante dans cette œuvre de Louise Dupré et particulièrement dans la partie 4.

Plus haut que les flammes est un livre de poésie qu’on oublie pas. Très bien écrit, et traitant d’un sujet fort avec justesse, on ne peut être qu’émue par cette œuvre.

L'échec

Cet article a été publié sur un autre blog avant d'être transféré ici. Il date du 31 juillet 2019.

J’ai toujours été le genre de fille qui réussit scolairement parlant. Du genre, j’ai toujours eu de bonnes notes voire de très bonnes notes ! Comme on disait à l’époque, j’ai toujours été une intello. Donc forcément personne n’a été surpris quand j’ai obtenu mon brevet des collèges, puis mon bac et dernièrement ma licence. Tout le monde, y comprit moi, je ne vous le cache pas, s’attendait donc à ce que je sois prise en master. La suite logique me diriez vous ! Sauf que non, je n’ai pas été prise en master. Pour la première fois de ma vie, j’ai échoué.

Et le moins qu’on puisse dire c’est que ça a été douloureux. D’abord parce que je ne m’y attendais absolument pas. Pour être franche avec vous, je me suis un peu reposée sur mes lauriers. Comme j’avais un bon dossier, de bonnes notes, une super motivation, une licence à obtenir et l’habitude de réussir en général, je n’ai pas jugé indispensable de travailler un examen de pré-requis (qui n’était pas censé être un examen d’entrée). Et donc, je vous laisse deviner la suite, je n’ai pas réussi cet examen et mon dossier a donc été refusé.

Mais ce ne fut pas tellement ça, l’échec en question. Le plus dur, ça a été d’annoncer la mauvaise nouvelle à ceux qui m’entourent. Mes amies, ma famille et surtout mes parents qui n’ont jamais douté de moi. Oui j’ai finalement reçu la lettre. Et je n’ai pas été acceptée. Oui, ça m’a surprise aussi. Ce que je vais faire du coup ? Je ne sais pas.

Je rêve tellement de devenir professeur des écoles que j’ai l’impression d’avoir toujours voulue faire ça. C’est donc le master MEEF que j’avais demandé et auquel je n’avais pas été prise. Master qui est indispensable pour passer le CRPE et donc accomplir mon rêve. Du coup je me suis demandé si je ne devais pas changé de projet professionnel. Abandonner et passer à autre chose. Je mentirais si je disais que l’idée ne m’avait pas traversé l’esprit. Mais finalement j’ai vite rebondi. J’ai réalisé que ma vie n’était pas fini et que si je n’entrais pas en master à la rentrée prochaine, je pouvais faire un tas d’autres choses plus enrichissantes les unes que les autres. Autrement dit j’ai fini par voir les bons côtés.

J’ai penché pour un service civique dans une école primaire. J’ai postulé. J’ai passé un entretien. J’ai été retenue. Je commence à la rentrée et finalement je suis très heureuse. Peut-être même que je suis légèrement contente d’avoir été refusé pour avoir accès à cette opportunité. Une nouvelle aventure va commencer et au final je me demande si j’ai vraiment échoué. Est-ce qu’un échec en est vraiment un s’il nous permet de réussir ailleurs ?

Avec amour,

Invidia.

samedi 31 décembre 2022

Méritons-nous tous une seconde chance ?

 Cet article a été publié sur un autre blog avant d'être transféré ici. Il date du 1 mai 2019.

L’idée de cet article m’est venue lorsque je regardais un épisode de Flash. Honnêtement, c’était il y a tellement longtemps que je serais incapable de vous dire de quoi parlait cet épisode. Mais la question m’est restée à l’esprit et j’ai décidé d’y répondre aujourd’hui.

« Demander pardon ne rend personne petit et celui qui pardonne possède un grand cœur. »

Je fais partie de ces personnes qui aiment pardonner, qui pensent que accorder son pardon à quelqu’un qui nous a fait du mal c’est soulager sa rancœur. C’est se sentir infiniment mieux. Parce que refuser de pardonner, c’est rester dans un mauvais état d’esprit, rester dans la colère voire la haine et refuser d’avancer, d’aller de l’avant. Et je pense que c’est totalement inutile de vous expliquer pourquoi c’est important de continuer à aller de l’avant et de ne pas resté bloqué dans un souvenir douloureux du passé. Un souvenir qui vous emmènera sans doute à détester une personne pour ce qu’elle a fait ou ce qu’elle n’a pas fait et croyez moi, vous ne serez pas heureux comme ça.

Mais est-ce que ça veut dire que j’accorde mon pardon facilement ? Je n’en suis pas sûre. Je crois que je suis légèrement rancunière sur les bords. Et même si j’accorde mon pardon à ceux qui reconnaissent leur tort et le demande? Je ne me crois pas capable de tout pardonner.

« J’ai choisi de rester avec lui pour tout ce qu’il avait fait de bien et j’ai décidé de ne pas la quitter parce qu’il avait fait une erreur. J’ai choisi de pardonner. »

Cette citation provient de mon film préféré Je te promets, et qui est dite par une femme qui a été cocue et qui est tout de même restée. Pour tout vous avouer, j’ai toujours aimé cette citation parce que je suis clairement admirative de ce personnage. Moi, je n’aurais pas fait la même chose, il n’y a aucun doute. Déjà que je ne supporte pas le mensonge alors l’infidélité ce n’est même pas la peine d’en parler. Mais quand on y pense, est-ce juste de blâmer quelqu’un pour l’unique erreur qu’il a faite en dépit de toutes les bonnes choses qu’il a également faite ?

Toutes les erreurs sont-elles pardonnables ? Méritons tous le pardon ?

Avec amour,

Invidia.

La liste de Shiobhan Vivian

 


La liste est un roman qui m’attirait depuis très longtemps. Cependant, je n’avais jamais sauté le pas parce que j’avais lu pas mal d’avis négatifs sur ce roman qui m’avaient découragée… Et la longueur de ce livre n’était pas non plus en sa faveur. Je l’avais donc supprimé de ma wishlist puis je suis tombée dessus par hasard à la médiathèque et je me suis dit pourquoi pas ? Je l’ai donc emprunté et j’ai très bien fait puisque à ma grande surprise j’ai bien aimé ma lecture.

Ce roman raconte l’histoire d’un lycée Mount Washinton dans lequel il y a une liste qui est publié chaque année et qui énonce les filles les plus moches et les filles les plus belles de chaque niveau du lycée donc de la troisième à la terminale. Personne ne sait qui est à l’origine de la liste mais tout le monde la prend au sérieux. On va donc suivre les huit filles qui font partie de la liste.

L’histoire est plutôt simple, loin d’être transcendante et peut-être un peu superficielle mais amplement suffisante pour me plaire. En effet, c’est elle qui m’a motivé à lire ce roman. Premièrement, j’ai trouvé super intéressant et intriguant le fait d’avoir huit points de vue, huit personnages différents qui ne se connaissent pas ou très peu, et qui sont dites moches ou belles par une liste anonyme. J’étais curieuse de savoir comment ces filles allaient réagir à la liste mais je me demandais surtout si les filles dites les plus belles sont les filles les plus populaires ou juste des filles lambda et si les filles dites les plus moches sont les filles moins appréciés. Autrement dit, est-ce qu’il y a un lien entre beauté et popularité ?

Vous l’avez compris j’ai adoré l’intrigue de ce roman. En ce qui concerne les personnages, je vous avoue qu’au départ j’étais un peu perdue. Parce que huit personnages ça fait beaucoup à retenir et au début c’est bien difficile. On n’arrête pas revenir sans cesse à la liste au début du livre pour savoir qui est qui. Mais très vite, ça rentre dans la tête et on s’y fait. J’ai apprécié tous les personnages de l’histoires sans exception même si j’ai eu ma préférence pour l’une d’entre elles sans trop savoir pourquoi. Cela dit, elles m’ont toutes plu chacune à leur façon et si nombreux ont été dérangé par le nombre trop élevé de personnages, moi, au contraire, c’est ce que j’ai préféré dans ma lecture. Le fait qu’on ait tous ces points de vues différents, toutes ces histoires différentes.

Pour ce qui est de l’émotion, disons le clairement ce n’est pas un roman émouvant. Il ne m’a fait ni rire ni pleurer mais cela ne m’a ps dérangé plus que ça. En revanche, La liste est un roman plutôt addictif. J’avais vraiment envie de le lire et de le finir. C’est très fluide, très bien écrit, très bien fait. J’en profite pour dire que j’avais déjà lu l’auteur sur une trilogie que j’avais adoré et je n’hésiterais pas à le refaire si j’en ai l’occasion.

Pour conclure, cette lecture était plutôt bonne. Ce n’était pas merveilleux ou transcendant mais c’était assez plaisant. Un bon roman qui ressemble à un pavé mais qui se lit vite et bien. Je le recommande à ceux qui comme moi avaient envie de le lire mais l’avaient mis de côté suite au nombreux avis négatifs. Et bien, lisez-le parce qu’il peut vous plaire !

Note : 7/10

« –  Je ne sais pas si je me suis senti belle une seule fois dans ma vie.
 –  Sarah…
 –  C’est vrai.

Il la prend dans ses bras et la serre fort contre lui. Et elle le laisse faire. Le temps de quelques secondes, elle lâche prise et se montre telle qu’elle est, la vraie Sarah dans toute sa mocheté. C’est un moment précieux et elle accepte de le vivre, ce qui est déjà un pas dans la bonne direction. »