jeudi 27 octobre 2022

Je suis sensible

 Cet article a été écrit sur un autre blog avant d'être transféré ici. Il date du 11/11/2017.



Je suis sensible. Je suis même très sensible. Je pleure facilement, souvent. Parce que je suis triste, parce que je me sens incomprise ou terriblement seule. Je pleure aussi lorsque je suis en colère, vraiment en colère. Des larmes de rage. Il m’arrive aussi, plus rarement, de pleurer de joie parce que je suis heureuse, fière. Mais si je peux dire que je suis sensible aujourd’hui, c’est surtout par rapport aux œuvres de fiction. Les films. Les séries. Et puis évidemment les livres.

Je pleure lorsque des personnages meurent, partent, se quittent, se retrouvent. Peut-être que je pleure un peu pour rien parfois. Mais ça n’arrive pas à chaque fois. Par exemple, je n’ai pas versé une larme, à la mort de vous-savez-qui dans Harry Potter. Pour tout vous dire, j’ai même un peu ri… Par contre, j’ai beaucoup pleuré quand la mère de Cendrillon est morte dans la dernière version que j’ai vu. Oui vous avez bien lu, la mère de Cendrillon.

Par conséquent, je me suis demandé ce qui faisait que parfois je pleurais à chaudes larmes et d’autres fois pas du tout. Et je me suis rendu compte que ça n’avait rien à voir avec avec l’événement en lui-même. Je ne pleure pas vraiment sur la mort d’un personnage ou le départ d’un autre. Non ce qui m’émeut, ce sont les réactions de ceux qui restent. Je m’explique : si un personnage super important décède et que personne ne réagit vraiment, je ne verserais pas une seule larme. De la même façon qui si un personnage que je déteste meurt et qu’un de ses proches ne s’en remet pas, et bah je vais faire exactement comme lui. Parce qu’en fait, je suis sensible à la douleur des gens.

Et ça se vérifie aussi dans la vie réelle. Je me souviens très bien, un jour de vacance en camping, avec mes tantes et leurs enfants. J’étais beaucoup plus petite, ma tante était enceinte, et vivait une grossesse difficile. Elle avait donc très mal au ventre. Et bizarrement, moi aussi mais je ne savais pas pourquoi. Et à la minute où elle s’est senti mieux, moi aussi. J’ai compris, plus tard, que je me sentais mal uniquement parce qu’elle n’allait pas bien.

Je sais pas trop pourquoi je vous raconte tout ça aujourd’hui, quelle est la vocation de cet article, le message à retenir… Peut-être qu’il n’y en a pas. J’avais simplement envie ou besoin de m’exprimer sur ma sensibilité. N’hésitez pas à me dire, en commentaire, si vous aussi vous êtes très sensible, et si vous considérez ça plus comme un défaut ou une qualité. Pour ma part, chez moi je la ressens plus comme un défaut mais dés que je la vois chez quelqu’un d’autre je la perçoit comme une qualité.

Avec amour,

Invidia.

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