jeudi 7 novembre 2024

Comme deux frères d'Emmanuelle Rey

 


Je ne fais pas de chronique sur tous les livres que je lis mais j’ai envie de le faire pour ce roman. L’intrigue est simple : Zach, un collégien de troisième, vit depuis longtemps avec l’absence de son frère, disparu quand il était petit. Il est contraint de vivre chez sa tante durant quelques mois, la-bas il rencontre un jeune garçon en qui il reconnait son frère disparu. J’ai complètement adoré l’intrigue. 

J’ai aimé la narration de Zach, il a 14/15 ans et ça se sent parce qu’il parle tout à fait comme un garçon de son âge. C’est fluide, ça se lit bien, ça se lit vite. L’autrice nous dépeint très bien les émotions du personnage et c’est totalement crédible. On a aussi le point de vue de l’autre garçon qui nous fait ressentir ce qu’il ressent. On est vraiment immergés dans la tête de ces personnages et ça fonctionne très bien.

L’histoire est courte et intense. On est Zach qui a vécu la disparition de son frère. Ce n’est pas un deuil, c’est pire parce qu’il ignore s’il est en vie ou pas, s’il va le revoir un jour ou pas. Et il a désespérément envie que ce jeune garçon soit son frère mais l’est-il ? 

Ce roman est plutôt émouvant, et il se lit avec une facilité déconcertante. Très vite, on arrive à la fin. Et c’est mon gros point négatif : elle est si rapide que je n’ai pas compris à ma première lecture. J’ai dû revenir en arrière pour comprendre. En plus d’être rapide, la fin est brutale. Et c’est franchement dommage.

Note : 16/20

vendredi 9 août 2024

J'ai écrit un livre !

 Coucou, 

Je n'écris que ponctuellement sur ce blog, mais il faut absolument que je vous annonce que j'ai écrit un roman, que je l'ai publié et qu'il est disponible partout !



Vous pouvez l'acheter sous format numérique pour le lire sur votre liseuse, tablette et téléphone. Le prix pendant cette semaine UNIQUEMENT est à 1.99€ alors profitez-en !

Si vous êtes un lecteur plus traditionnel qui préfère le papier, pas de soucis ! Il est disponible également sous format poche dans vos librairies préférés. Si vous vous rendez en magasin, allez parler à votre libraire et commander le !

Mais il parle de quoi ton livre ?

En manque d'amour et de reconnaissance, Adam, un jeune homme solitaire et perturbé, enlève celle qu'il pense être son âme-soeur, la seule personne capable de panser ses blessures du passé. Il vacille ensuite entre obsession et culpabilité.

Anna, lycéenne ordinaire, se retrouve à la merci d'un homme, enfermée, dans un château qui n'a de magique que le nom. Elle décide de chercher à comprendre la psychologie de son agresseur, afin de fuir, mais finit par éprouver des sentiments qui hier encore n'existaient pas.

Cette courte réécriture de La Belle et la Bête, nous raconte à quel point l'homme peut parfois être inhumain quand il pense être un monstre.

Tu l' as lu ? Tu veux donner ton avis ? Tu peux donner ton avis sur le site où tu l'a acheté, mais aussi sur Livraddict ou Babelio. Tu veux en parler avec moi ? Tu peux laisser un commentaire ou me contacter sur mon instagram.

mardi 26 mars 2024

J'ai 25 ans et je n'ai jamais été en couple

 Il faut savoir que de mes 8 ans à mes 16 ans, chaque année je me disais amoureuse d’un nouveau garçon. Il ne se passait absolument rien avec ce garçon, la plupart du temps il n’était même pas au courant. J’aimais être amoureuse en secret, même à mes copines je ne disais rien, seule ma sœur était au courant. Mais quand je suis entré au lycée, j’ai brusquement cessé de craquer pour le premier venu, je ne sais pas tellement pourquoi. Je me suis juste complètement désintéressé. A cette même période, j’ai lu un roman qui disait qu’il y avait deux types de fille : celles qui avaient leur première histoire au lycée et celle qui l’avaient à la fac. Je me suis tout de suite placé dans la deuxième catégorie. Franchement les mecs étaient ma dernière préoccupation, le plus important à l’époque, c’était le bac.


Quand je l’ai obtenu, je suis partie à la fac dans une autre ville et là j’ai hyper mal vécu mon célibat. En fait, ce n'était pas vraiment le célibat que je vivais mal, c’était le fait de n’avoir jamais rien connu. Je ne comprenais pas pourquoi ça arrivait à plein de filles de mon âge et pas à moi. Je me demandais sans cesse ce que j’avais en moins ou en trop pour que je sois encore célibataire. Mais le truc c’est que je n’avais pas juste envie de me mettre en couple, j’avais envie de vivre une véritable histoire avec un mec bien. Avoir un copain pour ensuite avoir un ex, très peu pour moi.


J’ai continué puis fini mes études. J’ai même travaillé (en alternance) mais niveau garçon rien n’a changé. Aujourd'hui j’ai  25 ans et je n’ai jamais été en couple alors que mes proches sont mariés avec enfant ou enfant à naître et je le vis super bien. Il y a pas très longtemps j’étais sur un site de rencontre, et je parlais avec des mecs. Et à chaque fois qu'arrivait le moment où je disais que je n’avais jamais été en couple, on me demandait pourquoi. Sur le moment c’était une question qui m’angoissait mais finalement j’ai réalisé que c’était une question stupide. Personne ne demande à quelqu’un pourquoi il est en couple (ou marié) alors pourquoi poser la question aux célibataires ? 


C’est comme si on faisait culpabiliser les gens de ne pas être en couple, comme si on devait se sentir mal, être honteux ou quoi. Mais je vais vous le dire, moi je le vis bien et je n’ai pas honte. J’ai passé quelques années à le vivre mal et à angoisser mais cette période est révolue. Et oui, j’ai 25 ans (bientôt 26) et je n’ai jamais été en couple mais je ne vois pas en quoi c’est un problème. Je suis heureuse alors on s’en fout non ?


vendredi 16 février 2024

Pourquoi j'aime écrire ?

J’écris depuis que je suis toute petite, je dirais approximativement depuis mes 13 ans. J’aime écrire d’abord pour moi avant tout. J’écris des pages de journal intime, des lettres pour mon futur moi parce que j’ai besoin de poser des mots sur ce que je ressens, sur mes émotions positives mais surtout sur mes émotions négatives. Parfois je suis en colère ou triste et j’ai le sentiment que personne ne pourra me comprendre parce qu’ils ne sont pas à ma place. Alors au lieu de parler à quelqu'un, j’écris à moi-même parce qu’il n’y a personne qui pourra me comprendre mieux que moi. J’écris souvent à mon futur parce que je sais qu’elle aura surmonté les épreuves que je vis, et que quand elle me relira elle se souviendra et elle se dira qu’elle a réussi à passer au-delà. 

Et puis juste écrire ça m’apaise, admettre mes émotions ça m’apaise. J’écris aussi à des personnes de mon entourage sans envoyer ces messages et je me sens mieux. Je sais qu’ils ne les liront pas mais moi je les ai  écrits alors je les ai sortis de moi. J’ai fini de ruminer sur ce que j’aurais dû dire et on ne sait jamais, peut-être qu’un jour je finirais par les envoyer ces messages. Ou peut-être pas.

Mais en plus d’écrire sur ma vie, sur mon ressenti, j’écris de la fiction. J’ai écrit une quantité énorme d’histoires, de nouvelles, de textes en tout genre. J’ai même écrit un livre que j’ai imprimé pour mon plaisir personnel et que j’ai vendu à des proches. Pourquoi j’aime écrire de la fiction ? 

C’est parce que j’aime les histoires. J’aime les lire, les regarder et les inventer. Mais je ne passe pas toujours par l’écriture. Il y a des histoires qui naissent, vivent et meurent uniquement dans ma tête. Et il y’en a d’autres que j’ai besoin d’écrire parce que je n’ai pas envie de les oublier, de les perdre. Je sais qu’un jour, j’aurais envie de les relire voire même de les faire lire.

Parfois j’ai envie que ces histoires soit seulement pour moi mais parfois j’ai envie de les partager. J’ai envie qu’elles existent en dehors de moi, qu’elles ne soient pas seulement mes histoires mais des histoires. J’ai envie que des lecteurs prennent autant de plaisir à les lire que moi j’en ai eu à les écrire.

Je crois que je n’ai pas vraiment répondu à la question. En fait, j’aime écrire pour la même raison que j’aime lire. J’aime écrire parce que ça me permet de m’évader, de rêver, de devenir quelqu’un d’autre, de vivre une autre vie. Et si ça peut permettre à d’autres personnes de vivre la même chose en lisant mes écrits alors c’est que du bonus.

dimanche 17 décembre 2023

Tous nos rêves ordinaires de Elodie Chan

 


Je n’avais jamais entendu parler de ce livre mais quand je l’ai vu aux éditions masse critique, j’ai été tout de suite attiré par le titre. Alors j’ai tenté de gagner ce livre et j’ai été sélectionnée. Alors avant de commencer véritablement ma chronique, je tenais à remercier Babelio et les éditions Sarbacane. 

Quand j’ai commencé ma lecture, je ne savais pas quelle était l’intrigue de ce roman, j’avais beau relire la quatrième de couverture, je ne savais pas de quoi allait parler ce livre. En fait, il n'y a pas vraiment d’intrigue selon ma propre définition. Pour moi, une intrigue laisse en suspens quelques questions qui trouveront leur réponse dans le roman. Ici on n’a pas vraiment de question, on sait simplement que l’on va suivre une bande d’adolescents durant un été. Le manque d’intrigue m’a dérangée parce que durant toute ma lecture, je ne savais pas où on allait.

Mais j’ai aimé suivre le quotidien de nos personnages. Il y en a minimum cinq que l’on suit, et si j’avoue ne pas avoir accroché avec l’un d’entre eux, j’ai aimé suivre la pluralité de ces personnages. Ils sont tous différents vraiment et le fait qu’ils soient nombreux c’est un vrai point positif.

Le plus gros point positif du livre c’est l’écriture. Parfois c’est écrit comme un roman, parfois c’est écrit comme de la poésie. Le style d’écriture est particulier, atypique et sensuel. La lecture devient fluide et les pages s’enchaînent. J’irais pas jusqu’à dire que ce roman est addictif mais il se lit bien et vite.

Pour conclure, je n’ai pas vraiment saisi le sens du roman. Je suis resté détaché aux personnages, aux histoires durant toute ma lecture et je l’oublierai bien vite.

Note : 12/20

mercredi 29 novembre 2023

9 résolutions livresques pour 2024

Habituellement, je prends des résolutions fin décembre mais la fin de l’année approche et ça n’aurais pas de sens d’attendre pour les prendre surtout que c'est maintenant que j’ai envie de changer mes habitudes de lectures. Je vous l’ai dit ici, j’ai envie de lire beaucoup plus sur ma liseuse. Ce qui veut dire lire beaucoup moins de livres papiers donc vider ma PAL papier qui compose 97% de ma PAL. Dans ce but, j’ai pris plusieurs résolutions livresques que j’avais envie de vous partager aujourd’hui.

1. Ne pas acheter un livre si je n’ai pas prévu de le lire dans les 6 prochains mois.

Hier, j’ai été tenté d’acheter un livre de ma wishlist. Mais je l’ai pas fait parce que je me suis dit que je le lirai probablement à l’automne 2024 soit dans un an alors pourquoi l’acheter maintenant ? Donc, je ne l’ai pas acheté. Et si j’ai toujours envie de le lire, je le ferai à partir de mars 2024. Le faire avant ne servirait à rien.

2. Ne pas acheter de saga si j’en ai une autre dans ma PAL.

Avant je lisais les tomes d’une saga parfois un an plus tard. Et le problème quand on fait ça c’est qu’on a le temps d’oublier le tome précédent et après on a plus envie de lire le tome suivant. Donc maintenant, je n’attends pas plus d’un mois avant de lire la suite (donc j’attends qu’elle sorte avant de lire le tome 1). Et pour rester dans l’univers de la saga, je n’en lis pas d’autre en parallèle. Autrement dit, je ne lis qu’une saga à la fois. Il est donc inutile d’acheter une saga si j’en ai déjà une dans ma PAL.

3. Ne pas acheter un livre VO si j’en ai déjà un dans ma PAL.

C’est un peu la même histoire que pour les sagas, je ne lis qu’un livre en anglais à la fois et même par an. Si avoir 10 livres en VF d’avance dans ma PAL me permet de lire au moins pendant deux mois sans acheter, avoir 10 livres VO dans ma PAL me permettrait de lire (en anglais) pendant 10 ans sans acheter. Avoir plus d’un livre VO d’avance dans ma PAL est donc inutile.

4. Ne plus acheter sur Vinted.

Acheter sur Vinted c’est acheter d’occasion donc moins cher qu’en librairie. En théorie c’est vrai et c’est une bonne idée. Mais en pratique c’est une fausse bonne idée parce que contrairement aux achats en librairie, je paye la livraison et si je la veux directement dans ma boîte aux lettres c’est encore plus cher. Alors quitte à payer 15 balles autant aller en librairie directement non ? Oui, finalement ça revient au même.

5. Ne pas prendre de livre dans une boîte à livre.

Alors d’un point de vue financier, c’est le meilleur moyen de lire sans dépenser un sous (parce que oui quand tu es une adulte tu payes pour emprunter des livres en médiathèque). Le problème c’est que comme c’est gratuit je vais avoir tendance à prendre des livres que je n’ai même pas envie de lire. S’ils étaient payant, ne serait-ce qu’à un euro je ne les prendrais pas. A quoi ça sert de ramener chez soi un livre qui ne nous fait pas envie ?  

6. Ne pas acheter l’intégralité d’une saga mais seulement le premier tome.

J’ai dit que je lisais un tome d’une saga chaque mois et donc que j’attendais que les suites soient sorties. Mais je n’ai pas dit que j’achetais la saga d’un coup parce que c’est le meilleur moyen se retrouver avec un livre (la suite du tome qu’on n’a pas aimé) qu’on a pas envie de lire. Sauf que j’ai déjà acheté une intégrale (ce qui revient à la même chose) et j’ai acheté deux duologies de manga d’un coup, soit 4 livres d’un coup sans aucune certitude d’aimer ces livres. Je ne ferai plus cette erreur.

7. Lire 52 livres.

52 c’est le nombre de semaines dans une année et je veux lire au moins 1 livre chaque semaine. C’est aussi simple que ça.

8. Lire 2 livres en anglais.

Je lis en anglais depuis 2014 mais je lis vraiment rarement dans cette langue, depuis cette date je n’ai lu que 6 romans. Mais j’essaye de m’améliorer, alors je vais tenter d’en lire 2 en 2024.

9. Lire l’intégrale de Entre chiens et loups de Malorie Blackman.

Je l’ai acheté en 2020, il y a bientôt quatre ans et je n’ai toujours pas lu. La raison principale c’est que j’ai peur de ne pas aimer les 4 tomes qu’elle contient. En fait, j’ai acheté plusieurs tomes sans m’en rendre compte et vous le savez, je n’aime pas ça.


dimanche 12 novembre 2023

7 habitudes de lecture qui ont évoluées

J’ai commencé à me passionner pour la lecture quand j’avais 13 ans en 2011. J’avais plusieurs habitudes de lecture que je n’ai plus du tout maintenant en 2023, et j’ai décidé de vous en parler aujourd’hui.

1. En 2011, je n’aimais pas relire.

A ce jour, j’ai déjà fait plus de 10 relectures, et j’ai franchement aimé ça. Il y a des livres que j’ai vraiment adoré, que j’ai un peu oubliés et que j’ai envie de redécouvrir. Je me suis rendu compte qu’en relisant un livre 10 ans plus tard, je percevais d’autres choses. Bon, je dois avouer qu’il y a peut-être deux ou trois livres que j'ai adoré la première fois et que je n'ai pas autant aimé la deuxième fois parce qu’en grandissant forcément on remarque des choses qu’on avait pas remarquées avant. Mais il y a aussi des livres que j’ai relu, et que j’ai aimé tout autant parce qu' en 10 ans j’oublie des choses. C’est un peu quitte ou double mais maintenant je prends des risques.

2. En 2011, je n’abandonnais pas mes lectures.

Cela fait longtemps que j’ose, et je ne vais pas trop en parler parce que j’ai déjà écrit un article dessus. Mais disons simplement que ça ne me dérange plus du tout.

3. En 2011, je m’arrêtais toujours à la fin d’un chapitre.

Je préférais ne pas lire pendant 5 minutes plutôt que d’arrêter de lire en plein milieu d’un chapitre. J’avais horreur de ça. Maintenant, je n’attends même pas la fin d’un paragraphe. Quand j’ai le temps de lire, je profite à fond de chaque minute donc je m’arrête n’importe où.

4. En 2011, je n’utilisais pas de vraie marque page.

Souvent j’utilisais des tickets de caisse et parfois je notais le numéro de la page ailleurs et je ne mettais rien dedans. Aujourd’hui, j’aime vraiment choisir un marque page pour chaque lecture. C’est devenu un petit rituel.

5. En 2011, je prenais toujours un extrait pour chacune de mes lectures.

C’était systématique et indispensable. Souvent, pendant que je lisais, un passage me sautait aux yeux, et je le recopiais.  Parfois, je cherchais absolument un extrait à prendre sur Babelio. Pendant un moment j’ai pris zéro extrait puis j’ai eu envie de reprendre alors je prenais une photo d’un passage marquant. Mais si aucun passage ne me parlait, je ne prenais pas d’extrait. C’est encore le cas aujourd’hui, et ça ne me dérange pas.

6. En 2011, je lisais toujours la dernière phrase d’un livre avant de le commencer.

Je ne sais pas du tout  pourquoi je faisais ça mais je sais pourquoi j’ai arrêté. Un jour, je lisais une trilogie que je vais nommer L’alphabet. Dans le premier tome, on suit A qui tombe amoureuse de B, et à la fin B meurt. Avant de commencer ma lecture du tome 2, je lis la dernière phrase et j’apprend que B est toujours en vie. Et dans ce tome 2, A tombe amoureuse de C, et moi je savais que B était en vie et ça me perturbait grandement. Depuis j’ai arrêté de lire les dernières phrases. (J’ai envie de relire l’alphabet mais comme je me souviens qu’à la fin du premier tome B “meurt”, et qu’il revient ensuite, je relirais jamais l’alphabet.)

7. En 2011, je préférais les saga, notamment les trilogies.

Hunger games. Divergente. Le labyrinthe. L’alphabet. J’aimais d’amour les trilogies. Aujourd’hui, je préfère les histoires qui n’ont qu’un seul tome, les one shot.