Cet article a été publié sur un autre blog, avant d'être transféré ici. Il date du 1 mai 2017.
Comme vous le savez j’adore écrire. J’aime écrire pour les autres, mais ce que je préfère c’est écrire pour moi. C’est pourquoi, depuis 2009, je tiens un journal intime. En fait, j’en ai tenus plusieurs. Le premier était tout doux, c’était l’un de ces vrais journaux intimes avec un cadenas et une clé. Il était fait pour des petites filles, je me souviens des cœurs et papillons pailletés sur la couverture. Mais à cette époque là je ne savais pas tellement ce qu’était un journal intime. Alors j’écrivais des banalités, mes cadeaux de Noël, mon dernier jour d’école de CM1, mes vacances d’étés… Même s’il était sous clé, il n’avait rien de secret. Puis ont suivi plusieurs supports qui m’ont servis de journal intime, un jeu de ds (Léa passion mes secrets de fille), un cahier jaune banal, des lettres destinées à quelqu’un qui ne les lira jamais jusqu’à ce qu’on arrive à mon journal intime d’aujourd’hui : un très jolie carnet violet.
J’ai toujours eu ce besoin d’écrire. Ecrire mes moments heureux puis mes moments tristes. Mais mon journal intime n’a jamais était un étalage de vie. Vos y trouverez très peu de noms propres, beaucoup de pronoms personnels et quelques surnoms que moi seule ou presque peut comprendre. Ce qui est assez débile puisque le principe même du journal intime est d’être lu uniquement par son auteur. Donc pourquoi mettre des codes ?
Ce besoin d’écrire a toujours été là. Quand j’étais heureuse mais surtout quand j’étais triste ou en colère. Parce que ça me permettait de sécher mes larmes. Je ne pouvais pas écrire et pleurer en même temps, alors je choisissais d’écrire. Je me sentais toujours mieux après avoir écrit. Ecrire m’apaisait.
Et je les ai relu des dizaines de fois ces journaux. Pour me souvenir de ce que j’avais vécu, découvrir ce que ça m’avait apporté. Pour réaliser à quel point j’ai changé, je ne suis plus cette petite fille qui a écrit ce jour là. Parfois, je ris de mes propres mots. Parfois je pleure. Mais j’aime relire mes journaux intimes parce qu’après je me sens grandie.
N’hésitez pas à écrire, à écrire pour vous je veux dire. Ce sera votre petit monde a vous, votre petit cocon. Tenir un journal intime a vraiment changé ma vie. Ça ne m’a pas empêcher d’être malheureuse mais ça m’a permit de bien prendre mes petits malheurs, de tenir le coup et de devenir la fille que je suis aujourd’hui. J’espère que ça aura le même effet sur vous.
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