jeudi 12 mars 2015

Mini-critique : La dispute de Marivaux

Coucou,
Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour une nouvelle mini-critique. Bon, je suis particulièrement fan des mini-critiques seulement il y a des livres souvent scolaires dont j'ei envie de parler sans un faire tout un truc. Du coup je me suis mise aux mini-critiques et je pense que je les regrouperai en fin de mois quand j'en ferai.
Bref, aujourd'hui je vous parle de la Dispute de Marivaux. C'est encore une fois une lecture scolaire, et je l'ai lu intégralement en cours aujourd'hui. Donc autant vus en parler maintenant.


La dispute est une pièce de théâtre du 18e siècle dans laquelle un prince et une femme se questionnent à propos de l'origine de l'infidélité. Vient-elle d'abord de la femme ou de l'homme ?
Ils décident donc faire un expérience afin d'y répondre. Quatre bébé, deux hommes et deux femmes sont alors élevés à part par un couple dans un endroit coupé du monde et de la société. Ils ne se sont jamais vu et ne connaissent rien du monde qui les entourent jusqu'au jour où ils sortent.

J'ai bien aimé l'intrigue. J'ai trouvé la question très intéressante. J'ai beaucoup apprécié les personnages notamment Eglée qui est l'incarnation même du narcissisme. L'histoire est très simple, et très comique, bien que prévisible. Elle e lit très facilement puisque elle est très courte ( 40 pages) et est bien divertissante.J'ai bien aimé cette pièce sans plus. La fin m'a un peu dérangé parce qu'elle est un peu étrange mais ça une bonne lecture.





" EGLÉ, regardant : Ah ! Carise, approchez, venez voir, il y a quelque chose qui habite dans le ruisseau qui est fait comme une personne, et elle paraît aussi étonnée de moi que je le suis d'elle.
CARISE, riant : Eh ! Non, c'est vous que vous y voyez tous les ruisseaux font cet effet-là.
EGLÉ : Quoi ! C'est là moi, c'est mon visage ?
CARISE : Sans doute.
EGLÉ : Mais savez-vous bien que cela est très beau, que cela fait un objet charmant ? Quel dommage de ne l'avoir pas su plus tôt !
CARISE : Il est vrai que vous êtes belle.
EGLÉ : Comment, belle, admirable ! Cette découverte-là m'enchante.Elle se regarde encore.
Le ruisseau fait toutes mes mines, et toutes me plaisent. Vous devez avoir eu bien du plaisir à me regarder, Mesrou et vous. Je passerais ma vie à me contempler ; que je vais m'aimer à présent !"

2 commentaires:

  1. Ca me fait très envie ! Le sujet est très intéressant, et inédit ! Je pense passer un bon moment !

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    1. N'hésite pas, il est simple, super court et très drôle !

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