jeudi 3 décembre 2015

Partials de Dan Wells



Quatrième de couverture :

2076. La guerre contre les Partials, des être génétiquement modifiés, a décimé la quasi-totalité de la planète. Quarante mille humains survivent sur l'île de Long Island sous la férule d'un Sénat autoritaire, tandis que le virus RM reste sans antidote. Les nouveaux-nés vivent moins d'une journée, si ce n'est quelques minutes. La population, déjà très éprouvée, est désormais traumatisé par la loi Espoir : toute jeune fille, dés dix-huit ans, aura l'obligation de tomber enceinte. Le combat de Kira Walker, étudiante en médecine, commence à cet instant.

Mon avis :

J'avais déjà entendu parler de ce roman mais je n'étais pas plus intéressée que ça jusqu'à ce que ma sœur me l'offre. Je dois vous avouer que j'appréhendais un peu ma lecture tout simplement parce que ma sœur et moi on a rarement les mêmes goûts et souvent les livres qu'elle m'offre ne me plaisent pas... Cela dit, j'avais complètement tort cette fois, puisque j'ai adoré ce roman ! Et du coup j'en profite pour la remercier ici : Merci Imani. 

Partials raconte l'histoire d'une jeune fille nommé Kira qui vit dans une société futuriste en 2076. Afin de combattre la guerre d'Isolation qui a lieu quelques temps auparavant, une nouvelle espèce avec des dons extraordinaire a été crée, nommé les Partials. Une fois son but accompli, elle s'est retourné contre les hommes et a anéanti la population humaine en diffusant un virus auquel eux même sont immunisés. 4000 humains ont survécus et se sont réfugiés sur une île dirigé par un Sénat afin de créer une nouvelle société. Le problème c'est qu'il leur est impossible de se reproduire : les bébés ne survivent pas au virus et meurent quelques heures après leur naissance. Le Sénat, pour trouver une solution pense qu'il est nécessaire d'augmenter le nombre de naissance. La loi Espoir est ainsi crée : toute jeune fille âgé de dix-huit ans est dans l'obligation de tomber enceinte. Kira est prête à tout pour faire tomber cette loi, trouver un remède au virus et ainsi sauver l'espèce humaine. 

J'ai adoré, adoré, l'histoire. Tout d'abord je la trouve très originale pour plusieurs raisons. Déjà la dystopie est plutôt différente de d'habitude, il n'y a pas vraiment d'histoire de contrôle, de règles strict comme on en retrouve souvent. Ici on a juste une population décimé qui essaye de s'en sortir. Je trouve ça super intéressant qu'on soit après la guerre et non pas pendant. L'histoire, justement, de ces guerres m'a beaucoup intrigué, notamment avec la création des Partials.  On sait presque rien d'eux mise à part qu'ils ont tué une bonne partie de l'humanité, mais on sait pas tellement pour quelle raison. Et du coup ça rend le roman super mystérieux et intriguant. A ma grande surprise j'ai accroché dés le début, d'habitude il me faut un peu de temps pour rentrer dans l'histoire et là ça a tout de suite fonctionné et j'avais juste envie de prendre le temps pour apprécier. 

Je pense que c'est en partie due au fait que j'ai adoré Kira dés le début. Elle m'a semblé assez différente des héroïnes qu'on trouve souvent dans les dystopies. En général, l'héroïne de dystopie est à fond dans la morale de la société et elle y croit vraiment jusqu'à ce qu'elle rencontre un certain garçon qui lui ouvre les yeux. Tandis qu'ici, Kira n'est pas du tout d'accord avec son gouvernement, avec les lois qu'il a mise en place et elle veut dés le début changer les choses. De plus, elle est déjà en couple avec un garçon qui n'a pas forcément les mêmes idées qu'elle. J'ai adoré Kira en grande partie pour cette raison, qui change de ce qu'on a l'habitude de voir et ça fait du bien. C'est une fille qui sait ce qu'elle veut, et qui est prête à tout pour arriver à ses fins. J'ai également adoré les autres personnages, quels qu'ils soient, toute la petite bande m'a beaucoup plu, notamment Marcus, qui m'a beaucoup fait rire. Je trouve les personnages de ce roman très singuliers, et très bien fait. 

En outre, le roman est plein d'actions et de révélations. Je pensai que les 500 pages allaient un peu me déranger, parce que souvent dans ces cas là, je m'ennuie durant une centaine de page. C'est pourquoi je ne suis pas trop petit pavé. Mais ici, je ne me suis pas du tout ennuyé. J'ai trouvé que la totalité des pages étaient utiles et importantes pour le roman. Le seul truc que je pourrai éventuellement lui reprocher c'est le petit peu de prévisibilité, dans les grandes lignes, je m'y attendais un peu. Mais ça ne m'a pas empêché d'avoir quelques surprises plus ou moins grandes.

Pour conclure, j'ai adoré ma lecture, c'était pas très loin du coup de cœur. Pratiquement tout m'a plu, c'est une dystopie originale que je vous recommande absolument.

Ma note :


Extrait :

" Le bonheur est la chose la plus naturelle au monde quand on l'a, et la chose la plus étrange, la plus impossible, la plus inaccessible quand on ne l'a pas."

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