Je suis ravie de vous retrouver en ce jour férié qui célèbre la fin de la première guerre mondiale. A cette occasion, j'ai regroupé deux mini-critiques sur deux livres de la première guerre mondiale : Les croix de bois de Roland Dorgelès ainsi que La chambre des officiers de Marc Dugain. Ces romans sont ce que j'appelle des lectures scolaires. Je n'apprécie vraiment pas de genre de roman et du coup je me voyais pas faire des vrais critiques, étant donné que je n'ai pas grand chose à dire.
Les Croix de bois, chef-d'oeuvre de Roland Dorgelès, engagé volontaire, est un témoignage exceptionnel sur la Grande Guerre. Avec un réalisme parfois terrible mais toujours d'une généreuse humanité, la vie des tranchées nous est décrite dans toute son horreur et aussi bouffonnerie, son quotidien et ses moments.

Je n'ai pas du tout apprécié ce roman. Comme je l'ai dit plus haut, les romans de guerre, c'est vraiment pas mon truc. J'ai détesté Les croix de bois, pour moi il y avait trop de guerre, trop de descriptions des tranché. J'ai vraiment peiné à le finir, je n'ai pas aimé l'écriture de l'auteur, le langage datant de l'époque était incompréhensible pour moi. Je me suis ennuyé tout le long. Les personnage n'était pas dévellopé, j'avais du mal à les distinguer, du coup je n'ai pas pu m'attacher. Pour conclure, ce roman a été une vrai catastrophe pour moi et un très long moment.
"La vie va reprendre son cours heureux. Les souvenirs atroces qui nous tourmentent encore s'apaiseront, on oubliera, et le temps viendra peut-être où, confondant la guerre et notre jeunesse passée, nous auront un soupir de regret en pensant à ces années là. (...)
C'est vrai, on oubliera. Oh ! je sais bien , c'est odieux, c'est cruel, mais pourquoi s'indigner : c'est humain..."
1914. Tout sourit à Adrien, ingénieur officier. La guerre éclate et lors d'une reconnaissance sur les bords de la Meuse, un éclat d'obus le défigure. Le voilà devenue une "geule cassée". Adrien ne connaîtra pas les tranchées mais le Val-de-Grâce, dans une chambre réservé aux officiers. Une pièce sans miroir, où l'on ne se voit que dans le regard des autres. Adrien y restera cinq ans. Cinq ans pour penser à l'après, pour penser à Clémence qui l'a connu avec sa geule d'ange...

"Dans cette grande salle sans glace, chacun d'entre nous devient le miroir des autres."
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