Aristote et Dante découvrent les secret de l'univers de Benjamin Alire Saenz

Quatrième de couverture :

Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais... 

C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers.

Mon avis :

La première fois que j'ai entendu parler de ce livre, c'était il y a plus d'un an, alors qu'il n'était pas encore sorti en français. Je le voyais déjà absolument partout sur YouTube et je le vois encore sur toute la blogosphère. Et jusqu'à maintenant je n'ai pas encore lu un seul avis négatif. Pourtant il ne m'attirait pas vraiment mais j'ai malgré tout participé à un concours pour l'obtenir et à ma grande surprise j'ai gagné. 

J'avais un petit peur avant de commencer ce roman, parce que je diffère très souvent de l'avis du monde et du coup j'avais peur de ne pas l'aimer. Et finalement ce ne fut pas le cas, même si ce livre n'a pas été un coup de cœur énorme pour moi, ou un livre que j'ai adoré, ça reste une très belle découverte et je comprend tout à fait pourquoi il a touché tant de gens. 

Ce roman, à la couverture merveilleuse, raconte l'histoire d'Aristote et Dante qui lors d'un été, se rencontrent, se découvrent et par la même occasion se découvrent eux-même. Dés que j'ai lu la première page, j'ai compris que j'allais aimer le roman. Je suis tombé sous le charme de la plume de Benjamin Alire Saenz, vraiment j'ai adoré son écriture. Et pas seulement ! L'histoire m'a également beaucoup plu surtout le début. J'ai vraiment adoré le début qui est tout doux, tout fluide, sans réelle intrigue mais vraiment adorable. 

J'ai eu un petit coup de cœur pour le personnage d'Aristote. Je l'ai trouvé très chou, tout innocent avec la douceur d'un enfant. J'ai adoré ses réflexions, ses pensées. C'est un personnage qui m'a touché tout simplement. En revanche, je n'ai pas apprécié Dante plus que ça au début du roman et encore moins après sans vraiment savoir pourquoi. Mais ça ne m'a pas empêché d'adorer leur histoire, et principalement la naissance de leur profonde amitié. C'est une relation qui s'est crée tout simplement, tout doucement et je l'ai beaucoup beaucoup aimé.

Cependant, arrivé à la moitié du roman, à peu près, j'ai commencé à de moins en moins aimer. Je me suis presque ennuyé pendant toute une partie qui durait une année dans l'histoire. J'ai eu l'impression que cette partie était là uniquement pour raconter rapidement ce qui s'était passé cette année et arriver là où ça devenait intéressant après cette année. Je sais pas trop si je me fais comprendre mais voilà c'est l'impression que j'ai eu et c'est dommage. Ensuite je suis arrivé à la dernière partie et j'ai été quelque peu déçu par celle ci. Je l'ai trouvé assez prévisible et un ton en dessous de la première partie. Je m'attendais à mieux après ce début si formidable.

Pour conclure, Aristote et Dante découvrent les secret de l'univers est un très joli roman que je vous conseille pour son écriture, sa douceur et son histoire touchante. 

Ma note : 

Extraits :

"Le problème c'est que ma vie était l'idée de quelqu'un d'autre."

" Dante m'a chuchoté à l'oreille : 

- Un jour, je découvrirai les secret de l'univers.

J'ai souri. 

- Et que feras tu de tous ces secrets ?

- Je changerai le monde."

"Le silence régnait. Un instant, j'ai pensé que le monde n'avais jamais souhaité mon existence et saisissait l'opportunité de se débarrasser de moi."

" Son silence était étrange. 

- Quand commence-t-on à penser que le monde nous appartient ? a-t-il demandé.

Je voulais lui dire que le mode nous appartiendrait jamais.

- Je ne sais pas. Demain."

"Mes parents se tenaient par la main. Je me demandais ce que ça faisait de tenir quelqu'un par la main. Je parie qu'on trouve tous les mystères de l'univers dans la main de quelqu'un."

"Elle m'a regardé droit dans les yeux. Je voulais détourner le regard mais je ne l'ai pas fait.

Ses yeux avait la couleur du ciel, la nuit dans le désert.

On sentait qu'elle contenait en elle tout un monde. Je ne savais rien de ce monde."